Les rapports annuels sont une opportunité de faire connaître l’instance et l’esprit de la démarche inédite qu’elle propose aux personnes victimes.

Ce que fait l’inirr, c’est proposer aux personnes qui s’adressent à elle une qualité d’écoute. Cette qualité est garantie par le professionnalisme des personnes qui composent l’instance et dont l’engagement est résolument aux côtés des personnes victimes.

L’apaisement, la gratitude dont témoignent la très grande majorité des personnes qui sont allées au terme de la démarche avec l’inirr, vient aussi de la gratuité de l’écoute proposée. Par elle, l’Église reconnaît ses manquements et sa dette.

Ainsi, faire connaître l’instance, c’est s’assurer que toute personne qui le souhaite, sache comment s’adresser à elle.

Le troisième rapport d’activité de l’inirr a été rendu public et présenté à la presse le 25 mars à Paris. Plusieurs personnes victimes étaient présentes pour témoigner auprès des journalistes.

Le rapport d’activité de l’année 2022, rendu public en 2023 présentait la démarche, les références mobilisées et les premières attentes exprimées. En 2024, celui relatant l’activité de 2023, poursuivait les analyses du premier rapport en particulier en matière de psychotrauma et présentait les démarches restauratives comme contribution à l’apaisement, quand c’est possible.

Se pencher sur l’activité de 2024, c’est être en capacité d’approfondir chacune de ces dimensions et aussi de commencer à mesurer les effets de la proposition inirienne pour les personnes victimes.

C’est l’objet de ce rapport annuel de 2024, mettre en avant ce que l’inirr a appris des effets de reconnaissance et de la réparation, donner à voir, au travers du rapport d’activité, les effets observés de la démarche pour les personnes victimes. 

Toutes n’ont évidemment pas le même parcours, pour chacune d’elles, la démarche produit des retentissements et des changements variés, mais des évolutions certaines.

Ces mouvements sont l’effet d’un cheminement.