Le troisième rapport d’activité de l’inirr a été rendu public et présenté à la presse le 25 mars à Paris. Plusieurs personnes victimes étaient présentes pour témoigner auprès des journalistes.
Par ce rendez-vous annuel, l’inirr contribue à améliorer la connaissance des violences sexuelles subies dans l’enfance et leurs conséquences à l’âge adulte, ainsi que celle des réponses qu’il est possible d’apporter en cohérence et collectivement. Les révélations récentes montrent que des réponses durables et solides sont toujours à construire. En proposant un modèle, l’inirr se positionne comme un acteur de débat public autour des enjeux de lutte contre les violences sexuelles commises contre les enfants.
Depuis trois ans, l’inirr, instance tiers de justice, a accompagné plus de 1200 personnes, qui ne peuvent plus mobiliser de réponse judicaire. Aujourd’hui, ce sont bientôt 1600 personnes qui se sont adressées à l’inirr. Parmi elles, 168 ont fait leur demande en 2024.
Cette approche inédite, décrite dans le rapport annuel 2022, approfondie dans celui de 2023, génère des effets. Comme dans les deux précédents rapports, le bilan d’activité répond à la triple exigence de rendre compte aux personnes victimes, à l’instance à l’origine de l’inirr (la CEF) ainsi qu’au grand public. Cette année marque aussi une étape de maturité. Après trois années d’activité, l’instance commence à pouvoir mesurer les fruits de sa modeste contribution en faveur de l’apaisement des personnes victimes. C’est l’objet de ce rapport annuel de 2024, mettre en avant ce que l’inirr a appris des effets de reconnaissance et de la réparation.